Fellation, cunnilingus, pénétration anale sont des tendances sexuelles qui se démocratisent de plus en plus. Ces actes sexuels sont bénéfiques pour les partenaires, car ils optimisent les préliminaires et la découverte sexuelle entre les deux partenaires. Pourtant, les médecins ont signalé des risques liés à la pratique du sexe oral et anal. Les détails dans cet article.
Fellation et cunnilingus : IST et cancer
Parmi les gestes préliminaires au coït la fellation et le cunnilingus sont aujourd’hui des pratiques courantes et importantes pour provoquer le plaisir chez son partenaire sexuel. Personne ne s’y oppose. Selon des études médicales, ces gestes d’attention présentent des risques d’infection aux IST et exposent les adeptes de la pratique au cancer de la bouche. Il s’agit d’une étude qui met en relief la pratique du sexe oral en relation avec le cancer et les IST. Selon les conclusions des chercheurs (Doc. D’souza G. al, J Clin Oncol, 2014), les personnes ayant pratiqué une fellation ou un cunni avec 6 différentes personnes, sont 8.6 fois plus exposées à un cancer de la bouche ou de la gorge. Lors d’une fellation, le sperme comportant le VIH peut se transmettre facilement. De même, le papillomavirus est une infection engendrant des lésions au niveau des organes génitaux des deux sexes, notamment chez les femmes. Lesdites lésions peuvent se transformer maligne et entraîner un cancer du col de l’utérus.
Quid de la sodomie, le sexe anal
L’anus subit également les assauts du pénis ou des instruments sexuels. Cette pratique procure un certain plaisir chez partenaires sexuels, mais elle doit être progressive et douce. En effet, l’anus est une zone très sensible composée de plusieurs veines qui sont susceptibles à la dilatation. La pénétration de la zone anale avec les objets sexuels et le pénis peut entraîner l’apparition des hémorroïdes. Aussi, la sodomie brutale, peut entrainer des déchirures anales et également au niveau du rectum. Le sujet peut alors développer une incontinence anale.